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3. L’après guerre

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3.1 Le retour des dissidents martiniquais sur leur île

 

Les dissidents martiniquais furent accueillis en héros à leur arrivée à Fort de France.  C’était un jour de fête pour toute la Martinique. Le monument à la mémoire des dissidents antillais fut érigé sur l’île de la Dominique, en 1947.

 

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3.2 Un long silence de la part de la métropole

 

Au lendemain de la guerre, les autorités britanniques sont toutefois les seules à rendre à ces derniers un hommage officiel. Les dissidents antillais ne reçoivent en effet aucune marque de reconnaissance de la part des autorités françaises.

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Les intellectuels sont parmi les premiers à s’emparer de cette histoire, comme le romancier martiniquais Raphael Confiant dans son ouvrage « Le nègre et l’amiral » paru en 1988. Dans les années 2000, des documentaires sont réalisés, tels que « La Dissidence aux Antilles et en Guyane » de Barcha Bauer et « Parcours de dissidents » d'Euzhan Palcy.

Extrait de "Parcours de dissidents"d'Euzhan Palcy

3.3 Reconnaissance des liens historiques

 

Il aura fallu attendre plus de 60 ans pour que l’état français reconnaisse le rôle des dissidents martiniquais dans la seconde guerre mondiale. En 2009, l’ancien président de la république Nicolas Sarkozy décora une quinzaine d’anciens résistants lors d’une cérémonie devant le monument aux morts de Fort de France. La première stèle commémorant la dissidence en Martinique fut quant à elle érigée en 2010 dans la commune des Trois Ilets et, en 2011, les anciens combattants d’outre mer furent officiellement invités aux commémorations nationales.

Hommage national aux dissidents des Antilles et de la Guyane à l'Hôtel des Invalides le 2 juin 2014 
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